La société moderne est peut-être officiellement matérialiste, mais le mal n'empêche pas les humains de vivre des expériences immatérielles.

Certaines des expériences immatérielles les plus puissantes sont les négatives. La peur, la rage, la répulsion, la terreur. Nous devenons conscients, parfois, de quelque chose de sinistre dans la réalité. Quelque chose qui est au-delà de notre capacité à y faire face.

Il existe à la limite de notre conscience et nous ne le percevons jamais clairement. Comme une ombre tapie dans l'obscurité. juste au-delà de ce que nous pouvons voir.

Ce quelque chose qu'on aurait autrefois appelé le diable. Quand les gens entendent ce mot, ils pensent à quelque chose comme un homme rouge avec des cornes.

Ils passent à côté de ce que cette iconographie représentait.

De nos jours, les enfants ne sont pas élevés pour croire au diable. Mais ils sont élevés pour croire en Hitler.

Même dans une société laïque, les gens échappent à la réalité du mal. Ils le ressentent et le conçoivent. Mais il leur manque le vocabulaire spirituel pour en rendre compte.

Alors les gauchistes se joignent à eux et leur donnent des explications. Ils leur disent qu'il y a cette chose appelée "racisme" qui est la chose la plus horrible au monde. Le racisme mène à la mort, au chaos, aux abus et à la méchanceté.

Mais beaucoup de choses font cela. Pour que le racisme soit spécial, pour qu'il se sente sinistre, la gauche devait s'assurer de ne jamais le définir.

Il n'existe pas vraiment de définition adéquate du "racisme". Parce qu'il manque de définition. Il devient quelque chose d'ambigu, d'amorphe. Comme une tache de Rorschach. Vous pouvez y lire ce que vous voulez.

Et les libéraux ont formé les gens à lire dans cette tache toutes leurs intuitions du mal. Ils y voient le diable dont ils savent l'existence mais que leur éducation laïque nie.

Leur conception du "racisme" dans leur esprit est un tourbillon de peur et de rage, de cruauté, d'inhumanité et, en fin de compte, d'inintelligibilité. Pour eux, le racisme est l'obscurité primitive qui s'oppose à l'ordre. C'est la folie.

Les gens n'aiment pas qu'on les considère comme racistes, de la même façon qu'un paysan médiéval ne voulait surtout pas qu'on le considère comme le diable incarné.

Les gens n'aiment pas qu'on les traite de racistes, car cela leur donne l'impression d'être eux-mêmes l'hôte de ce mal, de cette puissance impure qui s'abat sur eux. Ils sont révulsés rien que par la pensée même que cela puisse arriver.

Les gens n'aiment même pas lire ou écouter des gens considérés comme "racistes". Ils ont peur que le sinistre pouvoir derrière leurs mots les infecte, qu'ils soient soudainement envahis et transformés d'un homme bon et libéral (gauchiste) en un skinhead aux dents de requin, un néonazi tatoué avec des croix gammées, vide et sans âme à l'intérieur. dont le seul désir est d'aller se promener en faisant des saluts romains et de chercher des petits enfants noirs et juifs à gazer à mort en riant avec jubilation.

Ils sont donc horrifiés lorsque l'accusation est lancée contre eux. et font tout pour l'esquiver.

Le racisme est un mal surnaturel pour l'esprit libéral (gauchiste, progressiste). Traiter quelqu'un de "raciste", c'est comme l'accuser d'être une sorcière à l'époque où les sorcières étaient pendues.

La société moderne

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